Satsang avec Siddhananda Sita, le 27 mars 2021






SE RENCONTRER PAR LE SILENCE POUR ACCUEILLIR EN FLUIDITE LES ECHANGES TRANS-DIMENSIONNELS

Rencontrons-nous par le silence... Grâce à la posture et à la respiration, nous nous installons dans le silence. Nous laissons le silence pénétrer toutes nos cellules et nous élargir vers d’autres dimensions.

L’imprégnation du silence se trouve à l’arrière de tous nos sens. En faire l’expérience peut devenir très mobile, joyeux, spontané, intense. A partir de cette expérience, on peut interagir avec quoi que ce soit. Toutes les ondulations, dissonances, challenges, défis, joies, envies, paresses… petit à petit… perdent de leur emprise sur le champ global et se manifestent comme des choses très temporaires, observables. Développons le discernement pour reconnaître les différents états et nous relaxer quand c’est nécessaire.

Une partie de la conscience s’établit là où il n’y a pas de temps. Une autre partie continue d’interagir avec toutes les expériences limitatives. Il y a une forme de respiration et d’échange d’informations entre tous les plans. La carapace se transforme par la respiration trans-dimensionnelle… en une membrane qui nous laisse de plus en plus conscient des interactions. La membrane est faite de lumière. Elle permet la mise au point de toutes les expériences inconscientes, les espaces cachés, les choses non vues, non perçues. Ces espaces deviennent de plus en plus évidents, tout comme quand on nettoie une fenêtre très sale. Cette perméabilité permet cette netteté. Les résistances proviennent de la carapace, de l’envie ou la peur de la perdre, de l’espace mental qui souhaite continuer à exister de la sorte.

Les échanges se font comme du vent, tels des nuages qui passent dans le ciel, sans altérer l’habileté à rester dans l’axe, dans le silence. On se détache alors d’avoir une relation personnelle avec quoi que ce soit.

VIVRE L’INTENSITE DU PORTAIL REVOLUTIONNAIRE DE CONSCIENCE… EN CHAQUE OBJET…

Dans l’absorption méditative, on peut dire qu’on quitte une couche superficielle de perception pour descendre plus profondément en soi. On acquiert la capacité de se déplacer dans les différents niveaux. On devient la lumière qui éclaire, autant que le champ éclairé. Ce type de perceptions peut aussi se manifester dans les interactions les plus ordinaires de notre quotidien : on avait une habitude de se laisser absorber par l’objet et on ouvre un autre volet… Ce qui prédomine est le silence, bien que l’objet soit toujours là. Dans l’existence elle-même, chaque instant, chaque son nous ramènent vers Cela. C’est comme une inversion du courant. Et ce qui permet la bascule est juste comme le poids d’une plume d’un côté de la balance. Au lieu de nous entrainer dans l’oubli, chaque élément de l’oubli collabore au retour.

C’est la plus grande révolution que nous avons tous attendue, génération après génération, c’est la véritable métamorphose que nous sommes tous en train d’accomplir, qu’on le sache ou non. Tous les éléments qui sont là sont en train de collaborer à l’avènement de cette conscience, surtout les plus difficiles, qui nous poussent à nos limites.

Voilà une convergence d’une intensité formidable. En arrivant près du point bascule on sent une intensité, une sensation de ce qui devient plus vivant. Jusqu’à dépasser le mur du son, le mur de la membrane… Dans cet axe au-delà du temps, le passage est un portail, une brèche où l’éternité est posée.

Etablissons nous dans ces interstices où la qualité d’énergie est très concentrée : un élan. Apprenons à rester dans cette conscience pour traverser toutes les étapes qui nous sont données

Que chaque mot, chaque regard servent de catalyseur à la lumière de la conscience.

Que Guru agisse au travers de nous, qu’on en soit conscient ou pas.

Que nous soyons capables de nous y abandonner.
















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